la route qui nous change

A l'invitation du Père Garnier, de nombreux groupes de partage se sont mis en route dans la paroisse pour découvrir les actes des apôtres... En voici quelques témoignages

 

 Le groupe du mouvement chrétien des retraités

 

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En juin 2010, nous avons formé un petit groupe. Les uns se méfiaient, d’autres se jugeaient peu aptes à découvrir les Actes des Apôtres, ou préféraient Les Evangiles, mais tous avaient envie d’essayer. 

Après un temps d’accueil, de présentation, de re-précision du but de la rencontre, l’accent a été mis sur la convivialité, le respect de l’autre, le non-jugement, le savoir écouter sans couper la parole.  

L’expression s’est faite spontanément, ou sur invitation. A la fin du partage, nous nous sentions apaisés, et capables de revenir. Depuis, nous nous réunissons tous les mois, à Waziers ou  à Auby pour permettre aux personnes les plus éloignées de se retrouver. Le nombre des participants varie entre 8 et 10 ; des qualités de lecteurs se sont révélées. Une confiance s’installe, et oser témoigner à partir des Actes, devient plus facile :

 
  

 

 

 
 
« J’ai été appelée, puis un jour j’ai fait le pas et j’ai démarré : ça c’est l’Esprit Saint qui agit !   et après tu ne reviens plus en arrière ! »

 

« Je compare avec la mise en place de nos Paroisses : quelques uns se sont mis en route assez vite, puis ils ont été suivis par « des disciples ». Certains nous ont quittés. Il a fallu continuer, appeler, faire confiance et accepter de ne pas tous penser la même chose. C’est quelque fois difficile ! » 


« Je croyais que j’avais la foi parce que j’avais été élevée dans une famille catholique, mais je ne savais pas ce que c’était. Je l’ai vraiment découverte quand j’ai accueilli quelqu’un, je lui ai serré la main et j’ai parlé avec lui. Depuis j’ai besoin d’aller vers les autres : ils me font du bien. »

 

 « Jésus en qui je crois, c’est celui dont on dit qu’il est la pierre d’angle. C’est un mur de soutien : on peut s’appuyer dessus ; sans la pierre d’angle, je ne peux rien faire, mais Dieu ne fait rien sans nous ! »  

 

Dieu nous aide à faire du « neuf » : mon mari a nettoyé l’église, je crois que c’est Dieu qui l’a aidé. Après il a dit : « même si je me suis fatigué, je suis content de l’avoir fait ; je suis devenu un homme sorti de l’ombre »

 

« Des Séminaristes de Lille venus à la Chapelle Sainte Rita à Roost Warendin m’ont aidé à faire du neuf en m’expliquant le sens du chant et de la prière »

 

 « Il faut oser appeler et recommencer souvent : il y a quelques mois, j’ai osé contacter quelqu’un qui était âgé, toujours seul à la messe. Il m’a demandé ce que je faisais et nous avons parlé d’un monsieur que j’avais accompagné dans sa préparation au baptême. Tout en conversant, il a découvert qu’il connaissait ce monsieur. Je crois que l’Esprit Saint a travaillé en nous. C’est d’ailleurs le début d’une longue et belle histoire : le cheminement de Jules et d’Auguste… »  

 

« Quand je suis choqué, il n’est pas facile de dire ce que je pense, parce que ça m’oblige à m’affirmer. En famille, aussi c’est très difficile : on évite les sujets qui fâchent ; et pourtant on n’est pas obligé de se fâcher : notre attitude seule, peut attirer la confiance et la reconnaissance. »

Marie-Bernard

 

 

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« l’Equipe des aînés »

du Mouvement Chrétien des Retraités

autour d’une malade

 

 

 

 

 

 

Pour plusieurs d’entre nous, nous sommes arrêtés  à : l’assurance de Pierre et de Jean : des gens quelconques et sans instruction : un peu comme nous : c’est réconfortant, ce texte  il est pour nous.

 

Nous nous sommes réjouies en regardant ce texte : si Luc n’avait pas écrit ces  évènements du début de l ’Eglise, on ne nous l’aurait pas transmis….  « Heureusement qu’ils étaient là… »

 

Avec la phrase : « Il nous est  impossible de ne pas dire ce que nous avons vu et entendu » : l’une de nous disait : « Quand on a  reçu la Parole de Dieu, on ne peut pas la garder pour  soi, il faut la transmettre : c’est plus fort que moi. »

 

Nous avons admiré la volonté de Pierre et de Jean d’enseigner au nom de Jésus : il faut être courageux, ils prenaient des risques. Pour nous aussi aujourd’hui ce n’est pas si facile de parler de Dieu, mais on peut témoigner de  Celui qui nous habite en réagissant devant l’injustice : retraites, Roms etc..  Là on ne peut pas se taire.

 

Si parfois, il faut parler, c’est en posant des actes : « A quoi  ça servirait de dire mon chapelet si je ne vais pas aider mes enfants… » « Si je n’accueille pas telle ou telle personne en difficulté, qui me téléphone… » « Si je n’accueille pas mon fils divorcé et au chômage…  quand il y en a pour deux, il y en a pour trois… »

 

 

 

Les textes d’Evangile qui nous aident

Mat.25, 31…. « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger..  J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire… chaque fois  que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes Frères, c’est à moi  que vous l’avez fait…

Luc 15, 11-32  «    Le fils retrouvé » L’attitude du Père… comme il était encore loin, son Père l’aperçut et fut pris de pitié : il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers…

 

Les obstacles qui nous retiennent le désir de parler

On n’ose pas s’affirmer parfois. Ce sont les rencontres où nous partageons qui nous font prendre conscience que c’est Celui quoi nous habite qui nous a permis d’agir… autrement on n’en a pas conscience

 

                                                                                             Geneviève

Article publié par paroisse • Publié le Samedi 02 avril 2011 • 2572 visites

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